top of page
Conseils pour débuter en apiculture

​

La pratique de l'apiculture est passionnante ! Outre la satisfaction de voir ses petits pots de miel remplis en fin de saison, l'observation au quotidien de la vie de la colonie est fascinante.

​

Cependant, un minimum de connaissances pratiques et théoriques sont requises avant d'accueillir les premières abeilles dans son jardin. Ce loisir a aussi des contraintes qu'il vaut mieux connaître avant de se lancer en toute sécurité.

rucher_manon.jpg
trouvol2.jpg
la_jaque.jpg
1. Suivre un cours d'apiculture pour débutants


Il est vivement conseillé de fréquenter un cours de base. Dispensé par un conseiller apicole, cette formation permet d'acquérir les connaissances théoriques minimales (organisation de la colonie, choix de sa ruche, législation, travail du miel, etc. ). Après la théorie, les travaux pratiques au rucher-école permettront de se familiariser avec les bons gestes de l'apiculteur.

 

Douceur et méthode sont indispensables pour ouvrir une ruche sans stresser les abeilles et les rendre agressives. La lecture d'ouvrages spécialisés approfondiront vos connaissances.

​

Vous trouverez des informations sur les cours de bases, agrées Société romande d'apiculture, en Suisse romande sur ces sites :

​

cellule_royale1.jpg
essaim11.jpg
debuter_apiculture.jpg
2. Adhérer à une société d'apiculture


L'inscription auprès d'une société locale d'apiculture offre de nombreux avantages. Les apiculteurs chevronnés ne sont pas avares de conseils et souvent un "parrain" vous proposera de vous accompagner pour les premières visites de vos ruches. Durant la saison apicole, plusieurs visites de ruchers sont organisées. C'est l'occasion d'en savoir plus sur des thèmes précis et d'échanger sur les différentes méthodes avec des collègues.

 

Les achats groupés de bocaux, produits de traitements et sirop de nourrissement font profiter de prix compétitifs. Enfin, l'abonnement au journal de la société romande d'apiculture (SAR), inclus dans le prix de la cotisation, vous informera, mois après mois, sur les travaux à réaliser et les dernières nouvelles en matière de recherche scientifique. Les petites annonces vous mettront en contact avec des éleveurs qui vous vendront vos premières abeilles ou reines.

visite_rucher.jpg
oeuf2.jpg
reine_abeille_verte.jpg
3. Choisir l'emplacement du rucher


Pour le bien-être des abeilles et le rendement en miel, un bon emplacement est une condition sine qua non !

 

A distance respectable des habitations, l'orientation sud/sud-est, abritée des vents et ensoleillée la majeur partie de la journée est parfaite. Le support des ruches doit être solide et construit avec des barres métalliques. Une ruche avec deux hausses pleines de miel pèse près de 80 kilos !

 

Aux alentours, les butineuses doivent trouver nectars et pollens, de janvier à octobre. Un point d'eau à proximité immédiate est recommandé. Une route d'accès est nécessaire pour vous faciliter le transport d'un matériel lourd et encombrant. Bien sûr, il est judicieux d'en discuter auparavant avec ses voisins pour éviter les conflits ultérieurs.

ruche_dadant_blatt.jpg
eau2.jpg
aulne.jpg
4. Acheter le matériel apicole


L'apiculture est un loisir coûteux ! Pour le matériel de base, il faut compter, pour une ruche, environ 2'500.- CHF, répartis de la manière suivante :

​​

  • Ruche (2 hausses) - de 300.- à 700.-

  • Cadres avec cire gaufrée - 250.- CHF

  • Enfumoir et tabac - 80.- CHF

  • Petits outils (lève-cadre, brosse, etc. ) - 50.- CHF

  • Vêtement de protection - 100.- CHF

  • Extracteur et filtre - 850.- CHF

  • Maturateur 50kg - 200.- CHF

  • Bac et fourchette à désoperculer - 250.- CHF

  • Nucléi (jeune colonie) - 250.- CHF

 

Il existe beaucoup de fournisseurs de matériel apicole. Comparez les prix et la qualité des produits ! De nos jours, il existe des ruches à bas prix. Le matériel trop bon marché peut cacher une faible durée de vie, un travail malaisé ou l'impossibilité de surveiller la colonie correctement.
 

Le matériel d'occasion permet de réduire ces coûts. Mais attention, des spores de loques peuvent subsister dans les ruches des dizaines d'années. C'est pourquoi, un nettoyage complet et minutieux avec de la soude et quasi indispensable pour s'éviter des déconvenues.

​

Vous pouvez emprunter auprès du Service sanitaire apicole d’apiservice  une cuve de lavage manuel pratique. Elle se prête parfaitement au nettoyage minutieux de tout le matériel apicole (ruches et petit matériel), ainsi que pour l’assainissement en cas d’épizootie.  (Cuve de lavage manuel - description détaillée PDF)

rucher_maraconxs.jpg
restauration_ruche.jpg
extraction4.jpg
5. Acquérir ses premières colonies d'abeilles


Veillez à choisir un apiculteur sérieux et achetez vos colonies en vérifiant l'état sanitaire du couvain et des abeilles ! Les débutants ont avantage à se faire accompagner lors de ces achats. Pour débuter, trois ruches sont idéales et permettent d'apprendre en "douceur" en comparant l'évolution de ses différentes colonies

 

Il est préférable de choisir des abeilles sélectionnées pour leur douceur et  issues d'un élevage suisse. La race Carnica convient tout à fait pour débuter.

​

 

EVITEZ IMPÉRATIVEMENT L'ACHAT DE PAQUETS D'ABEILLES IMPORTÉS !

 

Ces abeilles ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres et arrivent stressées à destination. Sans couvain, il est impossible de vérifier la bonne santé de la colonie. Les abeilles sont susceptibles d'être traitées aux antibiotiques, traitement interdit en Suisse. Le démarrage de la colonie est difficile et hasardeuse. Enfin, souvent de la race Ligustica, les abeilles ne sont pas parfaitement adaptées à notre climat et les croisements avec nos Carnica réduisent à néant le travail des éleveurs depuis des décennies. Pour ces raisons, même s'il peut être difficile de se procurer des abeilles locales, mieux vaut renoncer à de tels achats.

​

Pour être en règle avec la législation et combattre les épizooties, avant tout transferts de ruches, il est obligatoire d'avertir son inspecteur des ruchers et inscrire l'emplacement de son rucher auprès du service vétérinaire cantonal.

​

Il faut compter mensuellement une quinzaine d'heure de travail au rucher (3 ruches) de mars à septembre.

 

Partir en vacances entre avril et octobre est très difficile lorsque l'on possède des abeilles. Prévention de l'essaimage, formation de nucléis, pose des hausses, récolte du miel, traitement et nourrissement imposent une présence régulière durant toute la saison apicole.

 

S'il est facile de confier chat, chien, hamster ou poisson rouge à son voisin, il est laborieux de trouver quelqu'un pour s'occuper de ses abeilles !

controle_couvain.jpg
trouvol.jpg
reine_essaim.jpg
bottom of page